Échange de Projets et
d'Idées au Département " Hydraulique - Mécanique des
Fluides " (EPI-DHMF)
INPT/ENSEEIHT, 2 rue Camichel, 31071
Toulouse.
Référence du présent document : O. Thual et
2Hy2005 , EPI-DHMF 0529 (2004) 9pp.
COMPTE-RENDU DE L'ATELIER DE REFLEXION
sur " l'avenir du Département à
compter de la rentrée 2005 "
O. Thual et les étudiants 2Hy de la promotion 2005
version du 29 mai 2004
1. INTRODUCTION
L'ordre du jour d'une séance de travail sur " l'avenir du Département
à compter de la rentrée 2005 ", avec les étudiants
de la promotion 2Hy-2005, a été annoncé dans le précédent
numéro de ce journal [1].
Cet atelier s'est déroulé le jeudi 27 mai à Mèze
en présence d'une trentaine d'étudiants et par un vent de
terre de force 2. Des discussions informelles ont eu lieu dans le sillage
de cette séance.
De nombreux points ont été abordés lors de ce "
brainstorming " : programme de la formation, méthodes pédagogiques,
évaluations, rôle des intervenants, etc. Le paragraphe 2 constitue
un compte-rendu des discussions qui ont eu lieu. Une quinzaine de réponses
écrites au sondage proposé en [1]
ont pu être dépouillées. Les résultats de ce
sondage sont présentés dans le paragraphe 3.
2. SYNTHESE DES DISCUSSIONS
Les deux heures de discussions ont été introduites par
O. Thual qui a rappelé que la réflexion portait uniquement
sur d'éventuelles évolutions du Département à
envisager pour la rentrée 2005, date à laquelle les actuels
2Hy seront diplômés. Il précise que l'objet de la discussion
n'est pas de débattre des affaires courantes, cette question ayant
fait l'objet d'une récente assemblée générale
avec l'actuel Directeur de Département. O. Thual indique qu'il est
candidat à cette fonction à la suite du mandat de Jacques
George mais que cette discussion pourra être utile pour d'éventuelles
autres candidatures qu'il aimerait, par ailleurs, susciter.
La discussion a été très riche et de nombreux points
ont été abordés. Beaucoup de participants au brainstorming
se sont exprimés. Sans chercher à respecter la chronologie
exacte des interventions, voici une synthèse des discussions regroupées
par thèmes.
2.1 Construire des ponts entre le cours magistral et le métier
d'ingénieur.
La nécessité de renforcer les liens entre les cours magistraux
et leurs applications à des problèmes concrets est sans doute
le point qui est ressorti le plus nettement de la discussion. Le temps
est révolu où le professeur pouvait dire aux étudiants
: " assimilez cette théorie et faites-moi confiance, elle est utile
! ". Il est indispensable d'expliciter le lien entre la matière
enseignée et le monde concret de l'ingénieur. Plusieurs pistes
ont été identifiées pour réaliser cet objectif.
-
Contrairement à une idée reçue, cette demande de liens
avec les applications ne traduit pas le rejet de cours de haut niveau de
la part des étudiants. Pour la plupart d'entre eux, le cours idéal
est celui qui réussit à appliquer des notions abstraites
de bon niveau à des problèmes pratiques si possible proches
du métier d'ingénieur qu'ils exerceront. Beaucoup aspirent
à acquérir le bagage théorique qui leur permettra
d'appréhender le mieux possible les problèmes pratiques qu'ils
auront à résoudre dans leur carrière. Ils souhaitent
être convaincus que ce qu'ils apprennent répond bien à
cette aspiration.
-
La première passerelle entre le cours magistral et les applications
est constituée des Travaux Dirigés (TD). Les étudiants
soulignent la richesse des contacts pédagogiques que suscitent les
TD, en particulier lorsque ces séances sont assurées par
des enseignants chevronnés qui maîtrisent bien la matière.
La plupart des étudiants déplorent le manque de TD dans certains
cours de la scolarité 1Hy et 2Hy. Certains souhaiteraient même
réduire à une portion congrue le cours magistral, voir le
supprimer. D'autres reconnaissent cependant la nécessité
d'une présentation du cours. Il ressort en tout cas que les démonstrations
fastidieuses des cours magistraux sont considérées comme
une perte de temps en comparaison aux TD.
-
Plusieurs moyens d'insérer une matière enseignée dans
le contexte de ses champs d'applications ont été identifiés.
Un premier consisterait à débuter tout enseignement par une
présentation générale des métiers qui y font
appel, par exemple à l'aide d'illustrations concrètes. Un
deuxième pont pourrait être effectué en invitant un
ou deux intervenants externes à exposer comment ils utilisent cette
matière dans leur pratique professionnelle. Enfin, les visites d'installations
industrielles sur le terrain sont un complément d'information très
apprécié. Tous ces liens avec le secteur aval présentent
l'avantage de répondre au souhait des étudiants, en particulier
en première année (1Hy), de bâtir leur projet personnel
et de motiver les choix qu'ils seront amenés à effectuer
(stages, cours optionnels, projets, ...).
-
Les TPLD (Travaux Pratiques de Longue Durée) sont un bon moyen de
faire le lien entre les cours et les applications. L'idée d'inclure
des sujets de TPLD à caractère plus industriels a été
émise. Des intervenants industriels pourraient alors être
sollicités, l'idéal pour ce type de sujet étant de
pouvoir se déplacer sur un site de production réel.
-
Une formule pédagogique idéale a été évoquée
lors de discussions complémentaires. Il s'agirait de réaliser
un projet qui déboucherait sur des applications pratiques et qui
nécessiterait d'appliquer les notions d'une matière donnée.
Plutôt que de subir une suite de démonstrations assénées
en cours magistral, l'étudiant irait rechercher par lui-même
les éléments théoriques et pratiques essentiels du
cours pour l'appliquer pour son projet.
Tout en révélant le spectre de sensibilité des étudiants
qui va du goût du très concret aux orientations théoriques,
la discussion a donc révélé un consensus sur la nécessité
d'expliciter le lien entre la matière enseignée et son utilité,
sans nécessairement en réduire le niveau scientifique.
2.2 Evaluation des connaissances
La question de l'évaluation des connaissances en cours de scolarité
a été longuement évoquée lors de la discussion.
Plusieurs aspects ont été abordés.
-
La nécessité d'une évaluation des connaissances comme
outil d'assimilation des enseignements n'est pas remise en cause. Au contraire,
les étudiants pensent qu'il faut augmenter et diversifier les évaluations,
en combinant par un exemple un BE (Bureau d'Etude) avec un ou deux partiels
par enseignement. Les examens oraux sont très appréciés
par les étudiants dans la mesure où ils permettent de bien
évaluer la compréhension générale du cours.
-
Les contrôles écrits doivent tester la compréhension
du cours et non pas la rapidité dans la conduite de calculs de type
CPGE (Classes Prépas). Les étudiants qui ont bien assimilé
le cours en faisant preuve d'une grande assiduité vivent mal d'avoir
de moins bonnes notes que certains de leurs camarades bons en calcul mais
ignorants du cours. De même, un contrôle qui ne couvre qu'une
très faible partie du cours est générateur de frustration
auprès de ceux qui le maîtrisent en profondeur.
-
La nécessité d'exploiter l'évaluation pour renforcer
l'acquisition des connaissances a été identifiée.
Dans le cas d'un projet de TP par exemple, il est essentiel d'avoir un
retour de la part de l'enseignant plutôt qu'une simple note communiquée
parfois très tard. Pour les évaluations écrites, la
possibilité de se racheter par un nouveau contrôle, écrit
ou oral, est le moyen permettant d'exploiter au maximum les exercices.
L'évaluation doit être un moyen privilégié d'échange
entre les étudiants et les enseignants.
-
Plusieurs points divers ont aussi été discutés. Certains
étudiants ont parlé de la culture de la note. D'autres ont
proposé d'abandonner le système des notes chiffrées
(sur 20) pour adopter le système des évaluations lettres
(A-F). Certaines évaluations orales réussissent à
évaluer fidèlement le niveau de compréhension du cours.
D'autres échouent car elles ressemblent à des interrogations
écrites. Enfin, le souci de ne pas diplômer des étudiants
dont le niveau pourrait nuire gravement à l'image de l'ENSEEIHT
a été évoqué.
Il ressort donc que l'évaluation est un acte pédagogique
important qui doit être un échange privilégié
en les étudiants et les enseignants.
2.3 Qualité des enseignements
À travers les différentes questions qui ont été
abordées, il est apparu que les étudiants attachaient une
grande importance au soin que les enseignants apportaient dans la préparation
et dans la conduite de leurs enseignements. Plusieurs aspects ont été
identifiés.
-
Les étudiants souhaitent pouvoir disposer de polycopiés clairs
qui suivent le déroulement du cours oral. Les démonstrations
du cours pourraient y être explicitées afin d'alléger,
voire supprimer leur exposé en cours magistral. Pour beaucoup d'étudiants,
la prise d'un volume de notes trop important en cours nuit à leur
capacité d'écoute et de compréhension. L'existence
d'un polycopié et/ou de photocopies de transparents, leur permettraient
d'être plus attentifs.
-
Les étudiants souhaitent pouvoir avoir accès à des
exercices corrigés permettant d'assimiler le cours. Cette aspiration
rejoint le souhait d'augmenter le volume des Travaux Dirigés qui
a été évoqué ci-dessus. Mais la constitution
de recueil d'exercices ou d'annales d'examens est jugé comme un
complément indispensable pour la compréhension du cours.
-
Les étudiants souhaitent que les évaluations soient réalisées
avec le plus grand soin. Ce point a été évoqué
ci-dessus et il contribue à l'image de qualité générale
de l'enseignement. Par exemple, le fait de rendre les notes au-delà
du délai légal de deux ou trois semaines est mal perçu
par les étudiants.
-
Les étudiants souhaitent que les enseignants se concertent pour
coordonner leurs interventions et éviter les redites inutiles (exemple
des caractéristiques). Il leur semble qu'il n'existe pas d'équipe
pédagogique et que leur formation repose sur une succession de cours
sans liens et sans continuité.
-
Les étudiants souhaitent pouvoir exprimer leur évaluation
de la qualité des enseignements, par exemple en répondant
à un questionnaire. Il n'y aurait qu'une très faible proportion
d'enseignants qui auraient pris l'initiative de distribuer un tel questionnaire.
Ils ont d'autre part l'impression que les remarques des étudiants
lors des bilans de fin d'année sont rarement prises en compte.
-
Les étudiants ont l'impression que beaucoup d'enseignants manquent
de motivation pour l'enseignement. Ces enseignants leur apparaissent comme
des chercheurs effectuant quelques heures de cours de manière marginale.
Quelques étudiants pensent qu'il y a peu d'espoir de réussir
à changer ce comportement.
Sur ce dernier point, O. Thual a exprimé son désaccord et
a suggéré que le manque de communication entre les étudiants
et les enseignants pouvait être à l'origine de cette perception
négative.
2.4 Points divers
Ce dernier paragraphe regroupe pêle-mêle les points qui
ont été discutés et qui n'ont pas été
évoqués dans les paragraphes précédents ou
n'y ont pas été développés suffisamment.
-
Le recours au " sens physique " par opposition aux " exposés trop
théoriques " est revenu souvent dans la discussion. Les différentes
interventions laissent penser que la dénomination " physique " est
associée à la clarté des explications et aux connexions
réussies avec les applications tandis que la qualification " théorique
" traduit un manque de pédagogie ne mettant en avant qu'une succession
d'équations ou formules incomprises.
-
Le cas des matières habituellement considérées comme
" périphériques " n'a pas été examiné
de manière approfondie faute de temps. Certains souhaiteraient pouvoir
renforcer leur culture générale, que ce soit sur le plan
scientifique et technique ou encore sur l'économie et la politique
internationale. Les avis sont partagés sur l'enseignement magistral
de techniques de communication, mais tout le monde reconnaît que
des travaux pratiques, par exemple à l'aide de l'outil vidéo,
seraient bénéfiques. L'aide individualisée à
la rédaction de CV ou à la simulation d'entretien serait
appréciée par certains.
-
L'importance de l'étude de l'anglais, mais aussi des autres langues
vivantes, a été réaffirmée lors des discussions.
Certains aimeraient connaître la traduction anglaise des termes techniques.
D'autres souhaiteraient voir augmenter le nombre de séances en laboratoire
de langues pour travailler l'oral.
-
L'obligation d'assiduité aux enseignements est mal perçue
par les étudiants. Certains souhaitent pouvoir choisir de travailler
indépendamment une matière s'ils considèrent que l'enseignant
ne leur apporte pas de valeur ajoutée lors du cours. D'autres souhaitent
que les cours ne soient pas perturbés par les étudiants qui
ne sont là que par obligation.
-
Plusieurs points ont été évoqués à propos
de l'organisation des Travaux Pratiques. Les étudiants souhaiteraient
rendre le compte-rendu dès la fin de la séance et éviter
l'étape, jugée inutile, de mise en forme par traitement de
texte. Ils souhaitent surtout bénéficier d'un retour rapide
de la part de l'enseignant, afin de prendre conscience de leurs éventuelles
erreurs. La taille des groupes de TP est jugée trop importante par
certains. La place des TP dans l'emploi du temps et le lien avec les cours
qu'ils sont susceptibles d'illustrer mériteraient d'être optimisés
pour certains. Le nombre de TP d'électrotechnique en 1Hy est jugé
trop important pour certains par rapport au nombre de TP de mécanique
des fluides.
-
L'organisation de l'emploi du temps en 1Hy et 2Hy pourrait être amélioré.
Certaines périodes sont creuses d'autres surchargées. D'autre
part, le rythme des enseignements est très inégal. Certains
cours sont très denses, d'autres mériteraient d'être
condensés.
-
Certains étudiants souhaiteraient que la possibilité de choisir
entre plusieurs cours optionnels soit offerte dès la première
année. D'autres ne souhaitent pas aller trop vite vers une trop
forte spécialisation des enseignements et apprécient une
certaine ouverture dans leur culture scientifique.
-
La possibilité de consulter les supports de cours sur INTERNET est
appréciée par certains étudiants. D'autres préfèrent
les supports papiers classiques dans la mesure où leur accès
au réseau n'est pas optimal. Le problème récurrent
de la limitation du libre-service informatique de l'ENSEEIHT a été
évoqué. Les étudiants disposant d'un ordinateur personnel
souhaitent pouvoir utiliser chez eux les logiciels accessibles à
l'ENSEEIHT.
-
Certains étudiants seraient prêts à s'investir pour
participer à une commission chargée de réfléchir
à la mise en place du programme pédagogique pour les promotions
qui les suivent, y compris lorsqu'ils seront diplômés. Ces
commissions à court terme devront être complétées
par des commissions pédagogiques permettant de réfléchir
à plus grande échelle sur la formation.
Certains des points qui viennent d'être mentionnés n'ont été
abordés que succinctement, ou sont apparus de manière marginale
en discutant d'autres sujets. Ils mériteraient d'être repris
lors de discussions ultérieures.
3. DEPOUILLEMENT DU SONDAGE
À ce jour, 16 réponses écrites ont été
données au sondage de l'article[1]
qui a été distribué au début de la discussion.
Ce faible taux de réponse ne reflète pas le dynamisme de
la séance orale et s'explique par le fait que beaucoup ont considéré
qu'une réponse écrite au sondage ne se justifiait plus dans
la mesure où les discussions avaient permis de couvrir plus de points
que les 24 questions listées ci-dessous.
Les réponses possibles pour chacune des questions étaient
les suivantes :
NON
|
non
|
BOF
|
oui
|
OUI
|
|
Commentaires :
|
Le dépouillement du sondage conduit au résultat
ci-dessous. Ces résultats sont commentés à partir
des commentaires écrits et de la séance de discussion qui
a précédé, pour la plupart des étudiants, la
remise du questionnaire.
-
Volume horaire. Il faut réduire le volume
total des enseignements. (sondage)
1. en 1Hy : non 2. en 2Hy : BOF
Le résultat du sondage écrit semble
en contradiction avec ce qui a été dit par les étudiants
qui se sont exprimés lors de la séance de discussion. La
discussion faisait en effet ressortir le manque de temps pour le travail
personnel et la surcharge des emplois du temps. Le résultat du sondage
traduit peut-être le fait que toutes les matières abordées
sont jugées intéressantes. La question est probablement mal
formulée.
-
Part des TD. Il faut augmenter le nombre de TD
des enseignements. (sondage)
3. en 1Hy : oui 4. en 2Hy : oui +
Ce petit oui est en retrait par rapport au grand
OUI qui est ressorti de la séance de discussion. L'écart-type
des réponse est assez grand et ceux qui jugent que le nombre de
TD est suffisant ne se sont peut-être pas exprimés. La question
est peut-être mal formulée dans la mesure où elle n'envisage
pas la création de nouveaux TD.
-
Part des TP. Il faut augmenter le nombre de TP
des enseignements. (sondage)
5. en 1Hy : oui - 6. en 2Hy : oui -
Le nombre de TP peut être légèrement
augmenté, mais il convient dans l'ensemble. Ce résultat est
conforme à la discussion qui a porté essentiellement sur
l'amélioration de leur organisation. Les commentaires écrits
reprennent ces points, en particulier sur les retours attendus de la part
des enseignants.
-
Place des matières non scientifiques . Il
faut augmenter la part des matières non scientifiques dans la formation
(langues, culture, communication, ...). (sondage)
7. en 1Hy : oui 8. en 2Hy : oui
Les commentaires écrits mentionnent le fait
qu'il ne faut pas supprimer l'existant et confirment les points qui ont
été discutés lors de la séance de discussion.
-
Ouverture vers le milieu industriel. Il faut
développer l'ouverture des enseignements vers le milieu industriel.
(sondage)
9. en 1Hy : oui 10. en 2Hy : OUI -
Ce résultat est conforme à la séance
de discussion, avec le souhait de renforcer l'ouverture vers le milieu
industriel. (sondage)
-
Niveau des enseignements. Il faut que l'enseignement
garde ou atteigne un niveau élevé, tant sur le plan de la
théorie que des applications. (sondage)
11. en 1Hy : oui 12. en 2Hy : OUI -
Les étudiants sont attachés à
la spécificité de l'ENSEEIHT qui délivre un bon niveau
sur le plan scientifique et technique. (sondage)
-
Niveau des examens. L'évaluation des connaissances,
acquises lors d'un enseignement, doit être réalisée
avec le plus grand soin par les enseignants. (sondage)
13. en 1Hy : oui 14. en 2Hy : oui
Les commentaires écrits, comme la séance
de discussion, insistent sur la nécessité d'un retour construit
et utile de la part de l'évaluateur. Les évaluations orales
sont appréciées.
-
Fréquence des examens. La règle
demandant aux enseignants d'organiser un examen tous les 20h ou 30h doit
être maintenue. (sondage)
15. en 1Hy : oui 16. en 2Hy : oui
Ce résultat est conforme aux discussions
qui insistaient sur la nécessité d'organiser plus de BE,
de QCM ou d'évaluations orales.
-
Participation à l'organisation de la scolarité.
Les
étudiants pourraient s'impliquer plus dans l'organisation de la
scolarité s'ils y étaient invités. (sondage)
17. en 1Hy : oui 18. en 2Hy : oui
La richesse des idées émises lors
de séance de discussions confirme qu'une partie des étudiants
sont motivés pour participer à une réflexion constructive
sur la scolarité.
-
Dialogue entre les étudiants et les enseignants.
Il serait utile de favoriser plus activement le dialogue en les étudiants
et les enseignants. (sondage)
19. en 1Hy : OUI 20. en 2Hy : OUI
C'est le résultat le plus fort du sondage.
Les étudiants ressentent une absence de dialogue avec la plupart
de leurs enseignants. Certains commentaires précisent que ce dialogue
doit inclure l'évaluation des enseignants par les étudiants.
-
Programme pédagogique. Il faut remanier
en profondeur le programme de la formation. (sondage)
21. en 1Hy : oui 22. en 2Hy : BOF +
Cette réponse mitigée montre rejoint
celle des questions 1 et 2. Les étudiants sont satisfaits de l'intitulé
des matières qui leur sont enseignés.
-
L'absentéïsme. Il existerait des
mesures pour diminuer un éventuel absentéïsme. (sondage)
23. en 1Hy : oui - 24. en 2Hy : oui -
Ce très petit oui traduit sans doute le
souhait de certains étudiants de pouvoir choisir de ne pas assister
aux cours dont la pédagogie ne leur convient pas. Ceux qui choisissent
d'assister aux cours ne souhaitent pas être gênés par
ceux qui y viendraient par pure obligation.
3. CONCLUSION
Cet atelier de réflexion sur l'avenir a été
très productif. Il en ressort que les étudiants qui ont participé
aux discussions ou qui ont répondu au sondage sont satisfaits des
matières enseignées mais qu'ils demandent aux enseignants
de faire un effort important pour les connecter avec les applications et
leur futur métier d'ingénieur. Ils ne remettent pas en cause
le bon niveau de l'enseignement, mais souhaitent qu'il soit délivré
avec plus de pédagogie. L'évaluation des connaissances n'est
pas remise en cause, mais les étudiants souhaitent qu'elle soit
un véritable acte pédagogique leur permettant d'avoir un
retour de la part des enseignants. D'une manière générale,
les étudiants ressentent un manque de dialogue avec le corps enseignant.
Cet atelier a montré que ce dialogue peut s'établir de manière
très constructive et qu'il ne demande qu'à s'enrichir jusqu'à
la mise en place d'actions concrètes.
REFERENCES
[1] O. THUAL, " Ordre du jour d'un
atelier de réflexion sur l'avenir du Département à
compter de la rentrée 2005 dans le cadre de la semaine Hydrodynamique
Appliquée de mai 2004 ", EPI-DHMF0330
(2004) 4 pp.